
Mon élève autiste ne se met pas au travail : pourquoi ? Identifier les obstacles et réfléchir aux pistes possibles.
Organisé par l’IFP.
Descriptif
Vous êtes-vous déjà trouvé face à un.e élève autiste qui, malgré les compétences connues et reconnues, ne se met pas systématiquement au travail ? Ou se bloque durant la tâche ? Ou encore refuse de la continuer ?
Ces comportements étonnent souvent et inquiètent parfois les titulaires qui doivent assurer le bon rythme des apprentissages.
Dans le cadre de ce cours, nous allons dresser une liste des obstacles habituels, souvent liés à l’environnement, que ces élèves rencontrent et qui expliquent en grande partie ce genre de comportements. Puis, nous réfléchirons ensemble aux pistes pour y répondre.
Objectifs :
A la fin du cours, les participant.es pourront cerner le rapport entre le TSA et l’environnement scolaire et s’interroger sur les aménagements à mettre en place pour répondre aux besoins de leurs élèves.
Délai d’inscription:
15 janvier 2023
Inscription:
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Un∙e élève autiste au secondaire : quel soutien scolaire à l’école ?
Organisé par autisme suisse romande.
Cours de formation en autisme
Pour suivre ce cours, il est nécessaire d’avoir suivi un cours de formation théorique en autisme (connaître déjà les principes de la structuration des espaces, du temps et du travail en milieu inclusif).
- Intervenantes
- Marie-Jeanne Accietto et Mieke Conti
- Contenu
- Lorsqu’un∙e élève autiste franchit le seuil de l’école secondaire, il y a de nombreux changements qui l’attendent : le bâtiment scolaire, l’horaire, les camarades qui varient selon les matières, le nombre de professeur∙es, etc. Tout cela demande une grande autonomie et de la flexibilité et c’est précisément ce qui manque le plus souvent chez les élèves autistes. Face aux exigences scolaires et sociales du secondaire, ces élèves fournissent un triple travail (cognitif, sensoriel et social) et ils sont vite en surcharge avec un risque sérieux de décrochage.
Dès lors, comment connaître les besoins de l’élève autiste et comment y répondre ? Comment faire pour l’aider en amont ? Comment l’accueillir au secondaire : gérer la transition du primaire au secondaire ? Comment soutenir l’élève à suivre le rythme scolaire et atteindre le niveau d’autonomie exigée à cet âge au vu de ses difficultés ? Comment aménager le travail scolaire ? Comment donner sens aux apprentissages ? Comment gérer la communication entre profs ? Comment informer les autres élèves sur l’autisme : quoi dire, à quel moment et faut-il en parler explicitement ? Quels sont les parcours possibles de l’élève entre différenciation et adaptations jusqu’à la fin du secondaire.
La formation, qui débutera par une présentation du fonctionnement autistique, abordera ensuite les questions formulées ci-dessus sur la base d’exemples rapportés du terrain. Il y aura aussi un atelier pratique permettant à chacun∙e de réfléchir à des pistes en lien avec sa pratique.
- Public concerné
- Toute personne, autiste, parent, enseignant∙es, aides à l’intégration, enseignant∙es spécialisé∙es.
- Dates/durée
- 18 et 25 septembre 2024 / 2 jours
- Délai d’inscription
- 28 août 2024
Inscription:

Quels sont les facteurs de stress à l’école pour un∙e élève autiste et comment l’en prémunir ?
Organisé par autisme suisse romande
Cours d’approfondissement
Pour suivre ce cours, il est nécessaire d’avoir suivi un cours de formation théorique en autisme.
- Intervenante
- Marie-Jeanne Accietto
- Contenu
- Lorsque nous percevons quelque chose de stressant, il s’ensuit une cascade d’événements biologiques provoquant la sécrétion d’hormones du stress, telles que l’adrénaline et le cortisol. Tout ce qui cause la production d’hormones du stress est par définition un stresseur. Il en existe deux grandes catégories : stresseurs physiques et stresseurs psychologiques. Il y a de nombreux ingrédients du stress, comme se sentir menacé, avoir un contrôle faible sur une situation, être confronté à de l’imprévisibilité ou à de la nouveauté (quelque chose qu’on n’a jamais expérimenté) ou encore se sentir personnellement mis à l’épreuve, jusqu’à nous pousser à douter de nos propres compétences.
Les élèves autistes se sentent souvent stressé∙es à l’école ce qui engendre de l’anxiété, plus ou moins grave. Cette même anxiété explique aussi en partie les épisodes d’« effondrements autistiques » (meltdown/shutdown), auxquels ils et elles sont parfois confronté∙es. Dans le cadre de cette formation, nous allons nous intéresser aux stratégies et outils à mettre en place pour limiter les sources de stress qui sont la plupart du temps considérées par les personnes non-autistes comme anodines. Et c’est précisément, dans cet interstice de « l’anodin » que se cache la différence de stresseurs entre l’élève autiste et l’élève non-autiste. C’est dans la connaissance du fonctionnement autistique qu’on trouve la clé pour aménager à sa juste mesure l’environnement, ce qui est un facteur de protection majeur.
- Public concerné
- Toute personne, autiste, parent ou professionnelle de l’éducation.
- Date/durée
- 16 mars 2024 / 1 jour
- Délai d’inscription
- 23 février 2024
Inscription:

Un∙e enfant autiste à l’école primaire : aménagements de base et enjeux de la collaboration famille/école
Organisé par autisme suisse romande.
Description
Cours de formation en autisme
Pour suivre ce cours, il est nécessaire d’avoir suivi un cours de formation théorique en autisme (connaître déjà les principes de la structuration des espaces, du temps et du travail en milieu inclusif).
- Intervenantes
- Marie-Jeanne Accietto et Mieke Conti
- Contenu
- Lorsque septembre revient, les enseignant∙es se posent mille questions sur la composition du groupe-classe, sa gestion, sur le programme et sa planification, sur les aménagements à faire selon les élèves qu’ils et elles vont accueillir. Selon l’expérience de chacun∙e, les questions se multiplient parfois lorsqu’un∙e élève autiste est sur leur liste de classe. Parmi elles : ai-je assez de compétences pour bien l’accompagner ? Comment puis-je communiquer avec lui ou elle ? Puis-je gérer cet élève de façon optimale ? Va-t-il suivre le même programme que les autres ? A-t-il des comportements bizarres ? Fait-il des crises ? Si oui, comment vais-je m’y prendre avec les autres élèves ? Sait-il rester en groupe ? Sans aide, serais-je capable de gérer cet élève seul∙e ? Quels sont ses besoins ? Etc.
Dans la formation, après une présentation du fonctionnement autistique, les points suivants seront abordés :
- Que savoir et que faire avant son entrée en classe ? Outils & calendrier
- En classe, comment l’accueillir les premiers jours ? Aménagements & stratégies d’intervention
- L’évaluation des compétences scolaires de l’élève
- Comment construire son projet pédagogique en fonction du PER : différencier, aménager ou adapter ?
- La transition d’une classe à l’autre
La formation comportera également une partie atelier où, en petits groupes, des situations pratiques seront abordées.
- Public concerné
- Enseignant∙es de l’école ordinaire, accompagnant∙es et enseignant∙es spécialisé∙es.
- Familles et personnes concernées.
- Dates/durée
- 1er et 8 mars 2024 / 2 jours
- Délai d’inscription
- 9 février 2024

Mon regard sur le décrochage scolaire en tant que personne autiste
Descriptif:
Le thème du décrochage scolaire et de son impact délétère sera parcouru à la lumière d’une expérience vécue, sous le prisme du témoignage.
Tout d’abord il s’agira de clairement définir ce que l’on peut entendre par « décrochage scolaire dans une acception commune.
Ensuite, deux expériences particulières de décrochage scolaire seront décrites et remises en contexte.
Partant de là on analysera l’impact négatif que ces deux expériences ont pu créer au niveau de la confiance en soi mais aussi au niveau émotionnel. Egalement, on montrera que le décrochage scolaire dans les hautes-études peut littéralement mettre en échec une voie professionnelle.
Enfin, on tentera de prendre un peu de recul sur les deux expériences de décrochage. On verra quelles solutions ou quels aménagements possibles auraient pu être mis en place pour éviter cette mise en situation d’échec.
Qui suis-je ?
Aurélie Converset, professeure de littérature et personne autiste.
> Inscription obligatoire, ouvert dès 8 inscrits
> Accès libre
Une fois inscrit.e vous recevrez un mail automatique. L’équipe de Education Inclusive reprendra contact avec vous à une semaine de l’échéance de la conférence pour vous donner toutes les dernières informations utiles.
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L’enfant autiste dans le parascolaire : défis et enjeux
Descriptif:
La fréquentation d’un élève autiste au parascolaire ou UAPE (Unité d’accueil pour écoliers), soulève souvent de nombreuses questions et représente un réel défi pour les professionnels.
Nombreux sont les obstacles pour rendre ces moments plus accessibles.
Votre élève peine-t-il à être autonome lors des déplacements et aux vestiaires ? Votre élève refuse-t-il systématiquement certains aliments ? Peine-t-il à participer aux jeux collectifs ? Fait-il des fugues, se replie-t-il sur lui-même ou encore, fait-il des crises ?
Dans le cadre de cette formation, nous aborderons après un succinct rappel du fonctionnement autistique, quelques pistes et aménagements pour pallier aux difficultés rencontrées.
> Inscription obligatoire, ouvert dès 8 inscrits
> Tarif: 25 frs
Une fois inscrit.e vous recevrez un mail automatique. L’équipe de Education Inclusive reprendra contact avec vous à deux semaines de l’échéance de la conférence pour vous donner toutes les dernières informations utiles. Le paiement (2 semaines avant la formation) tiendra lieu d’inscription définitive.
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Le défi de la collaboration entre enseignants et autres intervenants dans l’école inclusive
La collaboration entre enseignants et autres intervenants est un enjeu majeur pour la réussite de l’école inclusive. Cette collaboration peut prendre différentes formes telles que le travail en réseau, le coenseignement, le soutien à l’enseignant, l’intervention en classe, la participation à des projets d’établissement, ou encore le travail sur la relation école-famille.
Les principaux obstacles que l’on peut observer sur le terrain pour une collaboration optimale entre les différents acteurs de l’école sont parfois dus à des différences de culture professionnelle, à une absence de temps et de moyens dédiés, ou encore une à une méconnaissance des rôles et des compétences de chacun.
J’entends aussi parfois des voix se prononcer contre les intervenant.es expert.es en les considérant comme des freins au processus inclusif, qui est considéré plutôt comme le fruit d’une collaboration plus « universelle » (généraliste ?). Je me demande s’il y a lieu d’opposer ainsi expertise et universalisme (concept qui traverse les temps).
Peut-être que le vrai défi de la collaboration entre enseignants et autres intervenants dans l’école inclusive, est dans la mise en place des conditions favorables à cette collaboration, telles que des formations communes, des temps de concertation réguliers, une clarification des rôles et des responsabilités de chacun, ou encore des outils de communication adaptés.
Le mot-clé est donc bien collaboration, ce qui suppose que personne ne se substitue aux compétences de l’autre, mais elle se forge autour de la réalité de l’élève concerné dans le groupe-classe, tout aussi acteur que l’élève. Des solutions sont discutées au cas par cas. Donc, il n’y a pas de modèle standard ou des solutions prêtes à l’emploi : pour chaque élève, chaque année les modalités d’accompagnement seront différentes. Seule la méthodologie en est le dénominateur commun, et la figure d’un coordinateur en est le pivot : sans elle, tout le système s’écroule ou s’épuise.
Cette dimension organisationnelle et/ou méthodologique est cruciale pour la mise en place de l’école inclusive. De nombreuses études d’ailleurs vont dans ce sens : il faut aujourd’hui se pencher plus que jamais sur la dynamique et la cohérence du groupe au sein de la classe, mais aussi au sein du réseau où devraient se fédérer toutes les personnes accompagnant les élèves concernés par des mesures spécifiques.
Qui, aujourd’hui, dirige ce réseau et quel temps concrètement a-t-il pour le faire ? Et quelles sont ses compétences ?
Être un coordinateur, pivot s’il n’en faut, est un travail à part entière. Mais quel facilitateur !
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Lettre ouverte à mon copain, André
Cher ami,
Je suis désolé d’apprendre que tu es victime de moqueries et que tes professeurs ne te comprennent pas. Je suis également un adolescent autiste, j’ai donc une idée de ce que tu peux ressentir. Moi, j’ai beaucoup travaillé avec ma famille et ma psy sur mes émotions et celles des autres. C’est un autre univers.
Mais, je veux te dire que tu n’es pas seul. Il y a beaucoup de jeunes comme nous qui ont des difficultés à s’adapter au monde qui les entoure. Pour ma part, je ressens souvent une grande anxiété en présence de nouvelles personnes ou de situations inconnues. C’est pourquoi je préfère souvent me concentrer sur mes intérêts spécifiques, qui me procurent un sentiment de réconfort et de sécurité.
Malheureusement, je sais que cela peut souvent susciter des moqueries de la part de mes camarades. S’intéresser à Winnie l’ourson à 15 ans, ça le fait pas. Je suis souvent étiqueté comme bizarre ou différent. Je le suis, et alors ? Je veux que tu saches que ta différence est quelque chose de spécial et de beau, même si cela ne peut pas être compris par tout le monde : ça je l’ai compris peu à peu, grâce au travail que j’ai fait pour mieux me comprendre aussi.
Quant à tes professeurs, je sais à quel point il peut être difficile de communiquer avec eux. Pour ma part, j’ai souvent du mal à exprimer mes émotions et mes besoins de manière claire et directe. Et puis, ils sont toujours pressés, stressés et me répètent à tout bout de champ que je dois être autonome, à mon grand âge. Mais toi, tu connais des ados autonomes à 15 ans ? Ils mentent. Je dois dire que j’apprécie lorsqu’ils utilisent les supports visuels ou les scénarios pour m’aider à comprendre les différentes émotions et situations. Là vraiment, je me sens compris.
Je tiens à te rappeler que tu mérites d’être respecté et aimé pour qui tu es. Les difficultés que nous rencontrons ne nous définissent pas. Nous avons tous nos forces et nos faiblesses, et c’est cela qui fait de nous des êtres humains uniques et précieux.
Je te souhaite tout le courage et la force dont tu as besoin pour faire face à tes défis. N’oublie pas que tu es capable de réaliser de grandes choses et que tu mérites d’être heureux.
Jacques
PS: Merci Jacques de m’avoir permis de publier ta lettre. Merci André d’avoir autorisé ce témoignage.
Je précise que les noms et les images sont d’emprunts.
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S1, E7 – Chronique d’un petit quotidien en classe : Petit Pierre maladroit et si bougillon
Lorsqu’il arrive en classe, Petit Pierre se fait souvent remarquer. Dès qu’il est assis, il se balance sur sa chaise et peine vraiment, malgré les remontrances de Madeleine, son enseignante, à rester tranquille. Il agace évidemment son camarade assis à côté de lui. D’ailleurs, Arthur, son voisin, se plaint souvent de Pierre car lorsqu’il est dans la file pour faire corriger ses exercices au bureau de Madeleine, là aussi il a la bougeotte et se colle à lui cherchant à tout prix à le serrer fort dans ses bras, ce que Arthur déteste. Et en plus ses gestes sont mal coordonnés. A la gym, par exemple ou à la récré, c’est toujours Pierre qui prend le ballon en pleine figure, ce qui évidemment fait bien rire tous les autres.
Pierre, lui, ne trouve pas ça très rigolo. Mais comment dire qu’il a besoin de bouger tout le temps et qu’attraper le ballon, ce n’est vraiment pas simple pour lui ? Il a peur de la réaction des autres et de se sentir encore moins aimé.
Et ce n’est pas non plus simple au cours d’art. Lorsque Suzanne, la maitresse d’arts visuels, lui demande de couper des figurines, c’est le drame à chaque fois. Il est un peu malhabile. Et les autres élèves ne veulent pas trop travailler avec lui à cause de ça. Il se sent souvent seul, Petit Pierre et il en veut à son corps d’être si gauche et sautillant. Il ne comprend pas non plus pourquoi.
Et vous, vous savez comment expliquer toutes ces difficultés et bien d’autres de Petit Pierre ?
Ces comportements ne sont pas le résultat d’un manque de concentration ou de motivation, mais plutôt un moyen pour Pierre de réguler son corps et de se sentir ancré dans son environnement. Les enseignant.es savent que chaque élève est unique et qu’il a des forces et des besoins différents. C’est particulièrement vrai pour les élèves autistes, qui peuvent présenter des différences de traitement sensoriel ce qui a un impact direct sur leur capacité à apprendre et à s’impliquer dans la classe. C’est ce qui arrive à Petit Pierre.
On connaît bien les cinq sens de base, mais on oublie souvent qu’il y en a d’autres moins connus, mais importants. Un sens souvent négligé est justement celui de la proprioception, c’est-à-dire la capacité du corps à percevoir sa position, ses mouvements et son orientation dans l’espace, ce qui peut entraîner des difficultés de posture et de coordination.
Pour Petit Pierre, c’est ce qui se passe : il bouge, recherche des pressions fortes en se frottant à Arthur, tient mal son ciseau, perçoit mal le mouvement du ballon, etc. Rien de volontaire dans tout cela, rien de provoquant : juste un besoin sensoriel de base… auquel il est essentiel de répondre pour que son comportement soit plus ajusté et qu’il puisse mieux accéder aux apprentissages.
Petit Pierre ressent ce besoin et il ne comprend pas que les autres ne le ressentent pas comme lui, il ne comprend pas les remontrances, les moqueries, le rejet parfois… Bref, une cascade de réactions qui, au final, le font sentir bien seul dans cet environnement social qu’il peine par ailleurs à bien comprendre.
Comment faire pour l’aider ?
Il n’y a pas de formule magique, mais des petits gestes et une attitude à adopter. Sur ce coup, Petit Pierre ne peut pas faire grand chose par lui-même. Il dépend des autres : des aides, de leur regard.
La première des stratégies, c’est donc bien la connaissance : savoir qu’il ne le fait pas exprès et pouvoir l’expliquer aux autres élèves. C’est ce qu’on appelle la sensibilisation.
Et après, on peut lui donner, et mettre à disposition aussi des autres élèves, des outils sensoriels, comme des jouets qui bougent, des bandes de résistance, des fidgets, etc. Ces outils aident l’élève à réguler son corps et à rester concentré. Mais il y a d’autres stratégies encore : intégrer des pauses régulières de mouvement dans la journée scolaire, comme les étirements, faire un peu de yoga ou courir un peu. Tout cela peut fournir l’apport proprioceptif dont l’élève a besoin.
Il est clair que pour introduire ces outils et/ou stratégies, les enseignant.es doivent parfois revoir leur manière d’enseigner et leur rapport à la gestion du groupe, mais c’est aussi ça les découvertes de l’inclusivité 😊 . Et je connais des enseignant.es qui ont intégré la petite course du matin dans la cour d’école avant de monter en classe, et d’autres qui font monter leurs élèves en sautillant pour le plus grand bonheur de la prof de gym qui a collaboré à la chose… et ceux, qui carrément, ont dessiné au sol les trois exercices d’étirement à faire avant d’entrer en classe… Enseignant.es, soyez créatifs et partez de la réalité du groupe-classe que vous avez … une solution pratiquée une année ne sera peut-être plus viable l’année suivante, car les stratégies mises en place ne sont pas gravées dans le marbre, mais dessinées au gré des enfants dont vous avez la responsabilité.
Et c’est bien ça le plus précieux dans votre métier : la liberté. Or, il n’y a nulle liberté sans contrainte : et la contrainte, ici, c’est de partir à chaque fois de la réalité que vous dicte votre groupe-classe : des forces et des besoins de vos élèves. Et s’il y a des besoins contradictoires, vous n’en serez que plus créatifs… car c’est bien là le cœur de ce métier. Personne n’a dit qu’il était simple et de tout repos, mais quel beau métier quand même.
Pour Petit Pierre, en tout cas, cela fait toute la différence : en reconnaissant et en répondant à ses besoins proprioceptifs, il sera immergé dans un environnement d’apprentissage plus favorable et donc plus inclusif lui permettant, lui et ses camarades, de s’épanouir en classe et bien au-delà.
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Au-delà des stéréotypes : embrasser la neurodiversité en classe – Les comportements-défis des élèves autistes
Les élèves autistes présentent souvent des comportements sociaux très différents de ce qui est considéré comme typique, ce qui peut être source d’inquiétude et de confusion pour les enseignants qui peuvent se sentir mal équipés pour y faire face.
Dans ce cours de sensibilisation, nous identifierons certains de ces comportements problématiques, examinerons les causes potentielles et fournirons une méthodologie réflexive qui peut aider les enseignants à aborder ces comportements sous un nouveau jour. Bien qu’il n’y ait pas de solution unique, nous croyons que la compréhension est la première étape vers la recherche de solutions opérantes.
À la fin de ce cours, les participants seront en mesure d’identifier les principales causes des comportements problématiques chez les élèves autistes en classe. Nous introduirons également une approche réflexive efficace qui pourra être utilisée pour développer des solutions concrètes. Grâce à notre approche, les participants seront encouragés à examiner les causes sous-jacentes du comportement, à considérer l’environnement dans lequel le comportement se produit et à explorer les besoins uniques de chaque élève.
En bref, ce cours est conçu pour fournir aux enseignants les outils dont ils ont besoin pour mieux soutenir les élèves autistes dans leur quotidien scolaire.
Inscription via l’Institut de Formation Pédagogique (IFP):
https://www.ifp-ge.ch/formations/je-me-sens-impuissant-e-face-a-mon-eleve-autiste-qui-a-des-comportements-si-etranges-et-problematiques-au-niveau-du-groupe-classe-comment-faire
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